The 101 on how to fall in love with California


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Back from Cali

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Encore une fois je me suis éloigné pendant (trop) longtemps de ce blog, et ce plus ou moins contre mon gré: fashion weeks au Brésil suivi d’un voyage qui allait me bouleverser sans que je m’y attende.
La destination? La Californie, et plus précisément deux villes aux antipodes l’une de l’autre, à savoir San Francisco et Los Angeles.
Pourquoi utiliser un mot aussi intense que “bouleverser”? Tout simplement car ma réaction a été l’inverse de celle à laquelle je m’attendais à l’égard de Los Angeles.
Pour quelqu’un comme moi qui vient d’une culture très française, qui adore se déplacer à pied, qui s’enchante à se remémorer Paris et son côté grand village, qui avait New York comme seule référence aux Etats-Unis et qui pensait que c’était le must, tout indiquait que je ne supporterais  pas l’immensité de la Cité des Anges, son traffic et sa population d’acteurs ratés. Mais que nenni ! Il s’est avéré le contraire. J’en suis tombé éperdument amoureux.
Quant à San Francisco, qui semblait être plus à mon goût, effectivement, pas grand´chose à lui reprocher. C’est une ville très jolie, on lui prêterait presque un côté pittoresque, tout y est accessible et agréable. Ma Paris de la côte Ouest américaine à laquelle on peut rajouter une baie magnifique et riche en territoires à explorer car offrant une nature plus que séduisante (montagnes, lacs, vignobles).
A suivre mon aventure pas à pas, car oui il s’agit bien d’une aventure que j’ai vécue. Un voyage inoubliable pour plusieurs raisons, bonnes et mauvaises.

P.S : pour tous les restaurants je fournis un lien hypertexte vous fournissant leur localisation sur Googlemap (qui bien souvent s’accompagne d’un lien direct vers leur site officiel). Si vous êtes curieux et que vous désirez encore plus d’informations, il vous suffira de googler leur nom.

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Mais uma vez eu me afastei por muito (demais?) tempo deste blog, e isso mais ou menos relutantemente: semanas de moda no Brasil, seguidas de uma viagem que iria me transtornar, embora eu não esperava.
O destino? A Califórnia, e mais precisamente duas cidades antagônicas na essência mas também geograficamente, San Francisco e Los Angeles.
Por que usar uma palavra tão intensa como “transtornar”? Simplesmente porque minha reação foi o oposto do que eu esperava em relação a Los Angeles.
Para alguém como eu que vem de uma cultura muito francesa, que gosta de andar, que se compraz em rememorar Paris e o seu lado de grande aldeia, que tinha Nova York como a única referência para os Estados Unidos, e que achava que a Big Apple era o máximo, tudo indicava que eu não aguentaria a imensidão da Cidade dos Anjos, o seu tráfego e sua população de atores fracassados. Mas não! Aconteceu o contrário. Eu me apaixonei loucamente pela cidade.
Quanto a San Francisco, que parecia estar mais do meu gosto, de fato, eu não tive como não gostar nem como reclamar. É uma bela cidade, dá quase vontade de dizer pitoresca, onde tudo é acessível e agradável. Minha Paris da Costa Oeste americana para qual podemos acrescentar uma bonita baía e um rico território para explorar com uma natureza muito atraente (montanhas, lagos, vinícolas).
Abaixo segue a minha aventura passo a passo, porque sim, foi realmente uma aventura que eu vivi. Uma viagem inesquecível por muitos motivos, bons e ruins.

PS: para todos os restaurantes eu coloquei um hiperlink que lhe dá a sua localização no Googlemap (que muitas vezes é acompanhado por um link levando ao site oficial). Se você está curioso e quer obter mais informações, você pode simplesmente dar um Google no nome e terá todas as demais informações.

1er jour – 25/06

Jour du départ. Avion programmé pour vendredi 24/06 au soir. L’attente et l’appréhension sont longues. Pas facile en effet de savoir que plus de 16 heures de voyage vous attendent quand vous avez deux calculs rénaux qui vous vont souffrir depuis 15 jours et qu’une crise peut pointer le bout de son nez à tout moment. Mais le jeu en vaut la chandelle, alors concentrons-nous sur quelque chose qui nous fasse oublier tout ça et la gêne physique ressentit : une femme blonde avait à la main un passeport noir et doré magnifique. Après recherche sur Google sur les passeports de cette couleur et étant donné l’usage de l’alphabet latin augmenté de signes diacritiques, il semblerait qu’il s’agisse d’un passeport balte, et vraisemblablement Lituanien.
Après un long moment, enfin l’embarquement…mais finalement on n’était pas si mal à l’aéroport car voyager avec American Airlines quand on est habitué à Air France ou KLM, c’est un supplice !
J’ai l’habitude des longs voyages internationaux, avec leurs escales et je sais que c’est toujours une aventure en termes de « rencontres» et d’expériences culinaires et de coexistence. Mais je dois avouer que cette fois American Airlines a fait fort : plateaux repas mal servis et infames, vin à 7 dollars, écouteurs qui font mal aux oreilles et ne marchent pas, hôtesses exécrables voire agressives, voisin qui me regarde comme si j’étais un E.T, ne mange rien mais demande un verre d’eau toutes les demi-heures. Bref, j’ai encore été gâté.
Mais une fois arrivé à l’aéroport de Dallas, j’allais réaliser que ce que j’avais vécu dans le vol n’était malheureusement que le début du calvaire. Alors que je débarque de l’avion je ressens une douleur aigüe dans les reins et dans le bas-ventre. Une douleur tellement forte que je commence à suer à grosses gouttes dans la file pour passer l’immigration avant de poursuivre mon périple. Je parviens néanmoins à résister et improviser un sourire pour que l’officier me laisse passer sans problème, mais avant même de récupérer mes bagages je cours aux toilettes je me mets à vomir, comme si cela pouvait apaiser un tant soit peu la souffrance.  Je vous passe les détails mais j’en viendrai à vomir 9 fois avant de m’asseoir dans le prochain avion : poubelle de la porte d’embarquement, toilettes de l’aéroport, toilettes de l’avion, tout y est passé. Je crois que je n’ai jamais ressenti quelque chose d’aussi horrible et désespérant. J’avais beau prendre des anti-douleurs, celle-ci ne passait pas, et malgré tout type de tentative (debout, assis, couché, en mouvement, arrêté) il n’y avait pas de position qui me faisait me sentir mieux. Les Brésiliens qui se trouvaient à la même porte me regardaient préoccupés et sans savoir quoi faire alors que les Américains me scrutaient comme une bête curieuse, comme si j’étais un drogué tout droit sorti de Trainspotting. Et le pire dans tout ça est que je fus capable de me rendre compte de l’attitude des gens à mon égard alors que ma vision était rendue floue par la douleur, comme si j’étais sous drogue ou ivre. Ce n’est pas pour rien que la sécurité au niveau des rayons-X voulait m’obliger à ne pas aller plus loin.
Mais quand il n’y en a plus, il y en a encore. La douleur ne passait pas, et comme si ça ne suffisait pas à me désesperer, mon voisin dans l’avion eut la bonne idée de me dénoncer auprès de l’hôtesse de l’air et de l’équipage dont le pilote ne voulait pas me laisser voyager. Après 5 minutes d’intense discussion et de prouesses d’acteur pour feindre le bien-être retrouvé, ils acceptent de ne pas me faire sortir. Et 10 minutes après le décolage, malgré la douleur, je m’endors comme assomé, pour me réveiller presque sans sentir de douleur,  sans que je sache ce qui explique cette amélioration soudaine. Je ne sais d’ailleurs pas si c’est la partie la plus amusante, ou si c’est mon voisin qui finit par être sympa et me dit « you made it » en me tendant son poing fermé une fois que nous attérissons en Californie
Je m’empresse d’aller récupérer mes bagages, et encore une fois un Brésilien attentionné qui avait suivi mon périple depuis la porte d’embarquement à Dallas me sauve la mise en appelant pour moi avec son portable le shuttle que j’avais réservé depuis le Brésil, et mieux, l’attend avec moi pour être sûr que tout ira bien pour moi. Chapeau bas pour la solidarité.
Je dois avouer que rencontrer mes hôtes et amis fut un grand soulagement, et encore plus lorsqu’ils m’ont emmené déjeuner de l’excellente cuisine libanaise au restaurant Skaf à Glendale. J’y conseille le poisson délicieux, mais également les brochettes incroyables. Un excellent rapport qualité-quantité-prix !
Le voyage ayant été beaucoup trop riche en péripéties, je décide de passer l’après-midi à la piscine du complexe d’appartement pour relaxer. Même chose pour la soirée : je me contente d’une excellente pizza « Tarte aux Champignons» de chez Trader Joe’s devant le programme de Bill Maher.

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1º dia – 25/06

Dia da partida. Decolagem marcada para sexta-feira 24/06 à noite. A expectativa e a apreensão são grandes. Realmente é difícil saber que mais de 16 horas de viagem lhe esperam quando você tem duas pedras nos rins que lhe fazem sofrer há 15 dias, e que uma crise pode surgir a qualquer momento. Mas quem arrisca não petisca, então vamos nos concentrar em algo que nós faz esquecer tudo isso e o desconforto físico sentido: uma mulher loira estava carregando um passaporte preto e dourado lindo. Depois de pesquisar no Google sobre os passaportes daquela cor e devido ao uso de do alfabeto latim com sinais diacríticos, parece que se trata de um passaporte Báltico, provavelmente lituano.
Após uma longa espera, finalmente o embarque… mas no final não estava tão ruim no aeroporto pois viajar com American Airlines quando se está acostumado a Air France e KLM, é uma tortura!
Estou habituado a longas viagens internacionais, com as suas escalas e eu sei que é sempre uma aventura em termos de “encontros”, convivências e experiências culinárias. Mas devo admitir que desta vez American Airlines foi longe: bandejas de refeições mal servidas e imundas, vinho pago (US$ 7), fones de ouvido que ferem os ouvidos e não funcionam, aeromoças execráveis e até agressivas, vizinho que olha para mim como se eu fosse um E.T, não come nada, mas pede um copo de água a cada meia hora. Em suma, tive “sorte” mais uma vez.
Mas uma vez no aeroporto de Dallas, eu iria perceber que o que eu tinha experimentado no voo, infelizmente, era apenas o começo do calvário. Ao desembarcar do avião, senti uma forte dor nos rins e no abdômen. Dor tão forte que eu comecei a suar profusamente na fila para passar a imigração antes de continuar minha jornada. No entanto, consegui resistir e improvisar um sorriso para que o oficial me deixe passar sem problema, mas antes mesmo de eu recuperar a minha bagagem, corro até o banheiro e começo a vomitar, como se isso pudesse aliviar um pouco do sofrimento. Vou lhes poupar dos detalhes, mas eu acabei vomitando 9 vezes antes de sentar no avião seguinte: o lixo do portão de embarque, os banheiros do aeroporto, o banheiro do avião, tudo que você pode imaginar. Eu acho que eu nunca senti algo tão horrível e que me deixasse tão desesperado. Apesar de eu tomar analgésicos, a dor não passava, e embora tentar experimentado todas (em pé, sentado, deitado, em movimento, parado) não havia posição que me fazia sentir melhor. Os Brasileiros que estavam no mesmo portão olhavam para mim preocupados e sem saber o que fazer enquanto os norte-americanos me escrutavam como se eu fosse um animal curioso, como se eu fosse um drogado saindo do filme Trainspotting. E o pior de tudo isso é que eu fui capaz de perceber a atitude das pessoas em relação a mim apesar da minha visão estar turva por causa da dor, como se eu estivesse bêbado ou sob drogas. Não é à toa que na hora de passar a segurança e os raios-x, os agentes queriam me impedir de mais longe.
E quando começa, parece que nunca mais para. A dor não passava, e como se isso não fosse o suficiente para me desesperar, meu vizinho no avião teve a ótima ideia de me denunciar à comissária de bordo e à tripulação toda, incluindo o piloto que não queria me deixar viajar. Após 5 minutos de intensa discussão e proezas de atuação para fingir um bem estar, eles concordaram em não me tirar da aeronave. 10 minutos após decolar, apesar da dor, eu caio no sono, desmaio como atordoado para acordar sentindo quase nada de dor, sem saber como explicar essa melhora súbita. Não sei se isso é a parte mais divertida da historia, ou se é quando o meu vizinho resolveu ser simpático e disse “you made it” me dando um soco de mano, uma vez que aterrissamos na Califórnia
Vou buscar minha mala apressado, e mais uma vez um brasileiro atento que acompanhou meus revés desde o portão de Dallas me salva ligando com seu celular para o shuttle que eu tinha reservado ainda no Brasil, e mais, o espera comigo para se certificar de que tudo estará bem para mim. Tiro o chapéu para tanta solidariedade.
Devo admitir que encontrar até que enfim meus anfitriões e amigos foi um grande alívio, e ainda mais quando eles me levaram para almoçar uma excelente comida libanesa no restaurante Skaf em Glendale. Eu recomendo o delicioso peixe, mas também os espetos incríveis. Um custo-benefício excelente, sem falar das quantidades!
Após viagem tão rica em torções e voltas, decido passar a tarde na piscina do condomínio para relaxar. Mesma coisa à noite: eu me contento de uma excelente pizza “Tarte aux Champignons” do Trader Joe’s na frente do programa do Bill Maher.

2ème jour – 26/06

Matin: Première véritable journée en Californie, et ô miracle, mes reins ne me causent pas plus de problèmes que cela. Direction Venice beach et Santa Monica : la promenade hébergeant les sportifs du dimanche, les gens bizarres, les  Californiennes comme on les imagine, les skateurs du fameux skatepark de Venice en front de mer qui le dominent parfaitement et font le spectacle pour la foule qui s’agglutine.

Après-Midi: Nous déjeunons  à Enterprise Fish Co. à Santa Monica, un restaurant de fruits de mer aux poissons et soupes délicieux. Puis direction la 3rd street promenade avec son shopping mall récent qui abrite une boutique de WeSC voisine d’une boutique Chili Beans, et un bar restaurant sympa en rooftop. Détail amusant : pour la première fois du voyage, dans une épicerie, un vendeur me demande à voir plus près ma montre et me dit qu’il la trouve incroyable.

Soir: De retour sur Glendale, terre des soeurs Kardashian, mes hôtes m’emmènent à un complexe commercial nommé Americana. Difficile à décrire si ce n’est que par cette belle nuit d’été et qu’avec toutes ses lumières et cette place centrale où l’on écoute du Frank Sinatra, je me sens au bon milieu d’une scène de Big Fish de Tim Burton. Comme sur la place d’un petit village américain où tout est idyllique. Au programme : vin mousseux et plusieurs petits plats au sein du restaurant Trattoria Amici à Santa Monica Place.

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2º dia – 26/06

Manhã: Primeiro verdadeiro dia na Califórnia, e eis que meus rins não me causam mais (grandes) problemas. Direção Venice Beach e Santa Monica: mais exatamente a promenade percorrida pelos atletas domingueiros, o povo estranho, as Californianas como nós a imaginamos, os skatistas do famoso skatepark de Venice em frente para a praia que conhecem perfeitamente o domínio deles e fazem um espetáculo para a multidão que se aglutina.

Tarde: Almoçamos no Enterprise Fish Co. em Santa Monica, um restaurante de frutos do mar com peixes e sopas deleitáveis. Em seguida, fomos à 3rd street promenade com o seu mais novo shopping center, que abriga uma loja da WeSC próxima a uma da Chili Beans, e um bar no terraço com restaurante agradável. Detalhe divertido: pela primeira vez da viagem, em uma mercearia, um vendedor pede para ver de mais perto o meu relógio e diz que ele acha incrível.

Noite: Back in Glendale, terra das irmãs Kardashian, meus anfitriões me levam para um complexo comercial chamado Americana. Difícil de descrever, exceto que naquela bela noite de verão, com todas essas luzes ao meu redor e essa praça central onde você escuta tocar Frank Sinatra, me sinto bem no meio de uma cena do Big Fish do Tim Burton. Como na pracinha principal de uma pequena aldeia americana, onde tudo é idílico. O programa inclui: espumantes e vários pratinhos no restaurante Trattoria Amici, em Santa Monica Place.



3ème jour – 27/06

Matin: Je me retrouve embarqué pour une visite au consulat brésilien qui est hébergé au sein du bâtiment de la revue porno Hustler, il n’y a vraiment que le Brésil pour faire ça ! Entre temps j’aurai eu l’occasion de prendre un rapide petit déjeuner au Farmer’s Market, mais j’y reviendrai plusieurs fois par la suite. On part ensuite déjeuner une crêpe fourré au riz au curry et aux crevettes  au Larchmont Bungalow – Artisan Cafe Bakery & Brew sur la tant agréable Larchmont street.

Après-Midi: Première fois que je conduis à Los Angeles, toute une émotion car c’est aussi la première fois que je conduis une voiture à boîte de vitesses automatique ! Mais la véritable crainte est celle de se perdre car je ne sais pas utiliser le GPS.
Je décide de ne pas trop m’éloigner du point de départ qui est aussi celui de retour et m’en vais sur Fairfax et Melrose avenue pour faire le tour de tous les skateshops et magasins de streetwear connus. Une fois garé je fais tout à pied, ou plutôt en skate, ce qui m’amènera à faire un vol plâné et lorsque je me relève le glamour de Los Angeles veut qu’une jolie jeune femme me tende mes lunettes. La bonne nouvelle du jour après la honte de la chute est d’apprendre chez Factory413 que Chad Muska viendra à L.A pour le lancement des Skytop III alors que j’y serai encore, puisque ce barbecue est prévu pour le 09/07 et mon départ est le 10/07. Après les souffrances de l’aller, je me dis qu’il existe une justice.
Toute la journée je portais mes Skytop II Firecracker et après la montre le jour précédent, cette fois ce sont mes sneakers qui me valent les éloges de tout type de personnes : d’un employé d’un barber shop à une vendeuse de glace itinérante. Je commence à trouver les gens vraiment spontanés et sympas.

Soir: Retour au bercail pour ma deuxième expérience avec Trader Joe’s, cette fois-ci pour déguster des palourdes « Steamer Clams » qui semblent fraîches. Les surgelés des cette marque sont vraiment incroyables !

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3º dia – 27/06

Manhã: Eu acabo envolvido em uma visita ao Consulado Brasileiro, que está hospedado no prédio da revista pornô Hustler, só o Brasil mesmo para fazer isso! Mas antes, eu tive a oportunidade de tomar um rápido café da manhã no Farmer’s Market, onde voltarei várias vezes durante minha estadia em L.A. Em seguida, rumo à tão agradável Larchmont street para almoçar uma panqueca recheada com arroz ao curry e camarão no Larchmont Bungalow – Artisan Cafe Bakery & Brew.

Tarde: Primeira vez que eu dirijo em La-La Land, quanta emoção! pois é também a primeira vez que eu dirijo um carro com transmissão automática! Mas o medo real é se perder, porque eu não sei ainda usar o GPS.
Eu decido não ir muito longe do ponto de partida que também será o de volta e vou à Fairfax e Melrose avenue para uma turnê de todas as skateshops e lojas de streetwear famosas. Uma vez o carro estacionado, eu faço tudo a pé, ou melhor, de skate, o que me leva a tomar um tombo monumental e quando me levanto o glamour de Los Angeles faz com que uma jovem mulher bonita me entregue meus óculos. Cena de filme cómico… A boa notícia do dia após a vergonha da queda é ficar sabendo na Factory413 que o Chad Muska virá para L.A para o lançamento dos Skytop III enquanto ainda estarei na cidade, já que o churrasco do lançamento está agendado para o dia 09/07 e que minha volta está marcada para o dia 10/07. Depois do inferno pelo qual passei na ida, começo a acreditar que há uma justiça.
O dia todo eu usava o meu Skytop II Firecracker e depois do relógio no dia anterior, desta vez são os meus sneakers que foram elogiados por todos os tipos de pessoas: do funcionário de uma barbearia até uma vendedora de sorvetes. Estou começando a achar que as pessoas daqui são realmente espontâneas e simpáticas.

Noite: De volta para a casa para a minha segunda experiência com o Trader Joe’s, desta vez para degustar algumas amêijoas “Steamer Clams” que parecem frescas. Os produtos congelados desta marca são verdadeiramente incríveis!










4ème jour – 28/06

Matin + Après-Midi: pas de sortie, juste du bon vieux chilling à la piscine, avec bronzette et préparation du reste du voyage au programme…Car mine de rien mieux vaut être organisé dans une ville comme L.A, où on ne peut pas se perdre en déambulant dans les rues comme dans une ville européenne comme Paris. Pour profiter au maximum du reste du voyage, il faudra éviter les pertes de temps.

Soir: Excursion culinaire à Montrose, un quartier de Glendale, où la vie semble paisible et agréable, presque une vie campagnarde. Nous dînons dans restau japonais, Blue Fish Restaurant, à la nourriture incroyablement savoureuse et fraîche. Je pensais que São Paulo était la capitale internationale de la cuisine nippone hors Japon… je me trompais.
Et pour ne pas s’arrêter sur une si bonne lancée, nous terminons sur une note délicieusement sucrée avec des glaces faites maison chez Paradis Ice Cream, un glacier d’origine danoise qui a deux points de vente à Los Angeles. Pour ma part j’ai pu me délecter de deux boules de glace : peanut butter (beurre de cacahuète) et Ferrero Rocher®.
Sur le chemin du retour nous nous arrêtons au supermarché Whole Foods Market, une chaîne de supermarché qui vend essentiellement des produits bios, naturels et d’incroyable qualité. La partie traiteur et pâtisserie/boulangerie est… magique !

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4º dia – 28/06

Manhã + Tarde: nada de saída, apenas o bom e velho chilling na piscina, com banho de sol e planejamento do resto da viagem … porque melhor ser organizado ao viajar em uma cidade como L.A, onde você não pode se perder vagando pelas ruas como em uma cidade europeia assim como Paris. Para aproveitar ao máximo do resto da viagem, já entendi que terei que evitar as perdas de tempo.

Noite: Excursão culinária em Montrose, um bairro de Glendale, onde a vida parece tranquila e agradável, quase uma vida camponesa. Nós jantamos no restaurante japonês restaurante Blue Fish Restaurant cuja comida é incrivelmente saborosa e fresca. Eu pensava que São Paulo era a capital internacional da culinária japonesa fora do Japão… eu estava errado.
E para continuar com esse impulso tão bom, acabamos com uma nota deliciosamente doce com um sorvete caseiro de Paradis Ice Cream, uma sorveteria de origem dinamarquesa que tem duas lojas em Los Angeles. Eu me deleitei de duas bolas de sorvete: peanut butter (manteiga de amendoim) e Ferrero Rocher ®.
No caminho de volta paramos na supermercado Whole Foods Market, uma cadeia de supermercados que vende principalmente produtos orgânicos, naturais e de qualidade surpreendente. A parte de pratos frescos para levar e a pastelaria / padaria são… mágicas!

5ème jour – 29/06

Matin: C’est parti pour la partie touristique obligée même si tout le monde sait pertinemment que c’est une horreur : le Hollywood Walk of Fame, avec ses freaks que ce soit parmi les touristes ou les locaux (j’ai eu le droit à une jeune femme qui criait toute seule avec son copain ahuri devant une étoile, à une vieille femme en fauteuil électrique mais qui le faisait avancer en « ramant » avec ses pieds ?!!, etc.). Je poursuis avec le Château Marmont mais visiblement l’agent de sécurité ne partageait pas trop mon engouement pour les photos que je prenais de ce qui a été le cadre du dernier film de Sofia Coppola, Somewhere. Je préfère ne pas trop m’y attarder et continue sur West Sunset Boulevard et ses boutiques de mode luxe et gay.

Après-Midi: Silverlake où je déjeune au Café Stella un croque madame avec salade, un avocat avec trait d’huile et des grains de sel le tout accompagné d’une fresh squeezed lemonade à siroter. Un endroit très charmant bien que l’âme hispter y soit un peu trop présente et forcée (ce qui est presque un pléonasme quand on parle de hispters).  Je fais un stop à la boutique Undefeated pour voir ce qu’ils ont à proposer, et tout aussi improbable que cela puisse paraître à ceux qui me suivent sur Twitter et s’intéressent aux sneakers, le magnétisme des Nike SB Eric Koston 1 est plus fort que moi, je finis par les acheter pour les skater. Sur le chemin du retour, je passe par Wacko/La Luz de Jesus et y découvre toutes ses bizarreries (des livres et autres bibelots abordant tous les thèmes, du sexe à la musique puriste en passant par le morbide et les os d’aile de chauve-souris). Je finis même par acheter quelque chose : des queues de renard, dont je regretterai l’acquisition par la suite car je suis contre l’utilisation de fourrure. Détail amusant : à côté de Wacko on trouve le barber shop qui répond au nom de Sweeney Todd (encore une fois cela me rappelle le monde de Tim Burton qui sera définitivement très présent au cours de ce voyage) peuplé de barbiers tatoués.
Encore une fois, en cette 5ème après-midi à Los Angeles, je suis impressionné par le souci du détail des Californiens qui vous analyse d’un coup d’œil: le vendeur de queues de renard (qui a tout du trappeur/chasseur issu du monde de Jack London) me dit que mes chaussures sont « damn cool sneakers you’ve there» (Skytop II white perf) à Wacko, et la vendeuse de chez American Apparel a tenu à me dire que ma montre était super chouette.

Soir: Pour finir la journée, nous partons savourer un kebab de chez Spitz avec ses sweet potatoe fries (patate douce au goût qui peut se résumer comme un mélange entre pomme de terre nouvelle et carotte, une mixture sucré-salé) et la Root Beer (la définition de cette boisson sur Wikipédia vaut son pesant d’or, pour cette raison je vous invite à cliquer sur le lien…la partie soulignée en rouge est d’ailleurs la façon dont je décris cette boisson à chaque fois qu’on me le demande) que je n’avais pas bu depuis mon premier séjour aux Etats-Unis en 2001 (10 ans auparavant !!). Le dessert sera pris sur le chemin du retour via une courte halte à Whole Foods : cheesecake et une bière anglaise Newcastle pour dormir tranquillement.

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5º dia – 29/06

Manhã: Resolvo acabar logo com a parte turísticas obrigatória para todo mundo que visita a cidade dos anjos pela primeira vez, embora saibamos que é horrível e nada interessante: o Hollywood Walk of Fame, com suas aberrações seja entre os turistas ou a população local ( tive que aturar uma jovem mulher que gritava sozinha com o namorado tolo na frente de uma das estrelas da calçada, cruzei uma mulher idosa em uma cadeira de rodas elétrica mas que estava se movendo “remendo” com os pés em vez de usar o motor da maquina, etc). Eu continuo com o Chateau Marmont, mas aparentemente o segurança não compartilhava o meu entusiasmo para as fotos que eu tirava do lugar que serviu de cenário para o mais recente filme da Sofia Coppola, Somewhere. Então prefiro não insistir muito e sigo na West Sunset Boulevard e suas lojas de roupas de luxo e gay.

Tarde: Silverlake onde eu almoço no Café Stella um croque madame com uma salada, um avocado com um fio de azeite e grãos de sal grosso, e  uma fresh squeezed lemonade para saborear e acompanhar o conjunto. Um lugar muito agradável, embora a alma hispter seja um pouco presente e forçada demais (o que é quase uma tautologia quando se trata de hispters). Faço uma parada na loja Undefeated para ver o que eles têm para oferecer, e por mais improvável que possa parecer para aqueles que me seguem no Twitter e se interessam por sneakers, o magnetismo do Nike SB Eric Koston 1 é mais forte que eu, acabo comprando um par para andar de skate. No caminho para casa, eu passo na Wacko/La Luz de Jesus e descubro todas as suas bizarrices (livros e outras bugigangas que abordam todos os temas, do sexo à música para puristas passando por o mórbido e os ossos de asa de morcego). Eu acabo até comprando algo: caudas de raposas, aquisição que lamentarei mais tarde, porque eu sou contra o uso de peles. Detalhe divertido: do lado da Wacko encontra-se um a barbearia com o nome de Sweeney Todd (novamente lembro-me do mundo de Tim Burton, o que será algo recorrente durante esta viagem) povoada por barbeiros tatuados.
Mais uma vez, nessa 5ª tarde em Los Angeles, estou impressionado com a atenção aos detalhes dos Californianos que lhes analisa e descasca seu estilo à primeira vista: o vendedor dos rabos de raposas (que tem tudo do caçador de peles do mundo de Jack London) me disse que meus sapatos são “damn cool sneakers you’ve there” (Skytop II white perf) para Wacko, e a vendedora na American Apparel fez questão de me falar que o meu relógio era muito bacana

Noite: Para terminar o dia, saimos para saborear um kebab do Spitz com suas sweet potatoe fries (batata doce cujo sabor pode ser resumido como uma mistura de batata docê brasileiro e cenouras, uma mistura de doce e salgado) e  a famosa Root Beer ( a definição francesa da bebida no Wikipedia vale seu peso em ouro, a parte sublinhada a vermelho diz ”para um Europeu, a root beer teria um sabor semelhante ao do enxaguatório bucal, o que explica a quase ausência desta bebida na Europa” oque é também a forma como eu descrevo esta bebida cada vez que alguém me pergunta) que eu não tinha bebido desde a minha primeira visita aos Estados Unidos em 2001 (10 anos atrás!). A sobremesa será comprada no caminho de casa através de uma rápida parada no Whole Foods: cheesecake e uma cerveja inglesa, a Newcastle, para dormir tranquilamente.










6ème jour – 30/06

Matin: Avant toute chose, le petit déjeuner sera acheté à la pharmacie et entièrement chimique/industriel : des sachets de M&M’s coconut, M&M’s peanut butter et M&M’s pretzel. Hmmmmm ! Direction Downtown L.A et ses buildings à la NYC.

Après-Midi: Je commence presque à détester L.A à cause de Downtown et du véritable casse-tête qu’il faut affronter pour parvenir à se garer. Je passe pas loin d’une heure à circuler dans les rues à sens unique à essayer de trouver une place libre et qui ne soit pas pour un stationnement de 15 min au prix de 2 dollars (?!!). Je finis par opter pour un parking à la journée : US$ 8 ça fait cher, mais pour en finir avec cet enfer ça n’est pas si cher payé.
La boutique  du Museum of Contemporary Art, le Moca store, est bien sympa. On y trouve toutes les revues possibles et plein de super bouquins de toutes les expositions déjà hébergées par le musée et plus encore. Le hic : super cher =/
Je pars ensuite en excursion pour trouver la boutique No. A, mais en fait, grosse déception car pas de produits de Goodwood. Cependant, j’ai de la chance dans mon malheur car cela m’amène à passer par Little Tokyo et la Japanese Village Plaza, à l’image de ce qu’on peut imaginer être le Japon.
Sur le trajet une femme noire d’une cinquantaine d’année traverse la rue pour venir me parler et me dire que mes « Converse Lakers are amazing »…ce sont mes Nike SB Koston 1, mais elle est tellement aimable que je ne veux pas la couper dans son élan la pauvre.
Ces chaussures seront d’ailleurs l’attraction du jour car à Little Tokyo un vendeur de American Apparel sortira du magasin pour m’expliquer à quel point ces chaussures sont incroyables, techniques et commencer à tergiverser (je feins que je ne suis pas au courant de tout ce qu’il me dit).
Cela continuera une fois au Geffen Contemporary at Moca, où se tient jusqu’à mi-août Art in the streets, une exposition incroyable sur le graffiti et le street art de sa genèse dans les années 70 jusqu’à aujourd’hui, réunissant des œuvres de tous les plus grands street artists du moment et expliquant comment c’est devenu une culture dominante qui a eu une influence sur la musique, la mode, le cinéma, et le skateboard. La vidéo ci-dessous fournit un aperçu d’une de mes parties préférées de l’exposition, une reproduction de ce qu’on peut voir dans les rues de New York, imaginée et composée par les œuvres de Todd James, Barry McGee, Stephen Powers, DevinFlynn, Josh Lazcano, Dan Murphy, et Alexis Ross.

Le moment amusant de la visite fut quand soudain une jeune femme me dit « Sorry, just wanted to tell you I loved your shoes… really »

Soirée: Avant de prendre l’avion pour San Francisco, un dîner s’impose, et cette fois ce sera de la nourriture thaïlandaise à Sedthee Thai Eatery, et un Happy Tiger, filet mignon délicieusement tendre et épicé. Une fois le ventre bien rempli, direction Burbank et plus précisément son aéroport où les agents de sécurité adoreront ma montre en bois qui passe sans faire sonner le système.
Je ne sais pas si c’est parce que notre avion décolle de la ville d’origine de Tim Burton, mais une hôtesse de l’air botoxée et bizarre exagère dans la bonne humeur et sympathie et me pose toutes sortes de question sur mon appareil photo! Pour le moins étrange.

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6º dia – 30/06

Manhã: Antes de tudo, o café da manhã será comprado na farmácia e totalmente químico /industrial:  M&M’s coconut, M&M’s peanut butter et M&M’s pretzel. Hmmmmm! Direção Downtown L.A e seus edifícios à la Nova York.

Tarde: Eu quase comecei a odiar L.A por causa de Downtown e da dor de cabeça que tive para conseguir estacionar. Eu passo perto de uma hora dirigindo nas ruas de mão unica para tentar encontrar uma vaga e que além disso não seja limitada a 15 minutos (apos os quais você é multado) e paga US$ 2 (?!!). Acabei optando por  um estacionamento com preço fechado para o dia: US$ 8 é caro, mas para acabar com este inferno, juro que não é tão caro não.
A loja do Museum of Contemporary Art, a Moca store é bem legal. Lá você acha todas as revistas possíveis e está cheio de livros incriveis sobre todas as exposições já organizadas pelo museu e muito mais. O problema: super caro = /
Eu sigo com uma excursão para encontrar o loja No.A, mas na verdade, foi uma grande decepção, porque não vendiam o que eu ia justamente buscar lá (produtos da Goodwood). No entanto, eu tenho sorte na minha infelicidade pois isso me leva a passar por Little Tokyo e a Japanese Village Plaza, modelado na imagem do que você sempre imaginou ser o Japão.
No caminho uma mulher negra com cerca de 50 anos atravessa a rua para falar comigo e me dizer que os meus “Converse Lakers are amazing “… sendo que  são os meus Nike SB Koston 1, mas foi tão boazinha que eu não quero corrigir a coitada para não parecer chato.
Aliás, estes sneakers serão a atração do dia pois em Little Tokyo um vendedor da American Apparel sairá da loja onde trabalha para me explicar como estes tênis são incríveis, técnicos e começa a falar sem parar (eu finjo que eu não sei tudo o que ele está me falando).
Isso vai continuar uma vez no Geffen Contemporary at Moca, onde acontece até meados de agosto  Art in the streets, uma exposição fantástica sobre o grafiti e o street art desde as suas origens na década de 70 até hoje, reunindo obras de todos os street artists de hoje e explicando como se tornou uma cultura dominante que influenciou a música, a moda, o cinema e o skate. O vídeo abaixo fornece uma visão geral de uma das minhas partes favoritas da exposição, uma reprodução do que pode ser visto nas ruas de Nova York, imaginada e composta pelos trabalhos de Todd James, Barry McGee, Stephen Powers, DevinFlynn, Josh Lazcano, Dan Murphy,  e Alexis Ross.

O momento divertido da visita foi quando de repente uma jovem mulher me disse: “ Sorry, just wanted to tell you I loved your shoes… really “

Noite: Antes de voar para San Francisco, um jantar é necessário, e desta vez vai ser comida tailandesa no Sedthee Thai Eatery com um Happy Tiger, filé mignon extremamente macio e picante. Uma vez a barriga bem cheia, rumo a Burbank e mais especificamente para o aeroporto da cidade, onde os seguranças vão adorar o meu relógio de madeira que passa sem fazer tocar o sistema.
Não sei se é porque o nosso avião decolou da cidade natal de Tim Burton, mas uma comissária de bordo botoxada e bizarra exagera no bom humor e na simpatia e fica me perguntando todos os tipos de perguntas sobre a minha câmera! No mínimo, foi muito estranho.



















7ème jour – 01/07

Matin: Rapide tourisme depuis Marin City (où j’ai passé la nuit) et Sausalito: je parcours la côte jusqu’au Golden Gate et je dois dire que je trouve les paysages très beaux, mon premier passage sur pont en vient même à m’émouvoir. Mon premier contact avec San Francisco sera le Ferry building qui pourrait d’ailleurs s’appeler le paradis des gourmets tant il abrite d’échoppes vendant des produits du terroir et d’ailleurs plus qu’appétissants (j’y trouverai du fromage de Clisson !).
On mange dans un vietnamien chic avec vue sur la baie : The Slanted Door.

Après-Midi: Après le déjeuner, je fais un rapide check-in à mon hôtel pour profiter au maximum de mon séjour dans The City by the Bay. Il n’y a pas à dire, l’Amérique du Sud est plus agréable, ouverte, serviable, authentique et moins mécanique dans son accueil (je pense à mes expériences au Chili, en Argentine et au Brésil).
L’avantage de San Francisco par rapport à Los Angeles, est qu’ici, si vous n’êtes pas paresseux, tout peut se faire à pied. Je quitte donc mon hôtel plan en mains, et commence ma visite de SF par la Cathédrale Saint Mary of the Assumption, bâtiment religieux qui fête ses 40 ans et dont l’architecture n’est pas sans  rappeler l’architecture moderne de Brasilia.
Je pars ensuite tout content pour le skateshop Huf et, ô surprise, il n’existe plus: je vis un drame que j’aurais pu éviter en lisant plus attentivement les sites spécialisés plus tôt cette année! Mais le déplacement vaut néanmoins la peine car le quartier bobo gay est plutôt agréable. Je poursuis « l’ascension »  pour prendre la photo la plus typique qui soit de SF : les maisons victoriennes connues comme the three painted ladies.

Et puisque je suis dans le quartier, je pars pour Haight street, la fameuse rue emblématique du mouvement hippie, et visite bon nombre de ses boutiques. Ma préférée ? Sûrement Upper Playground, aussi intéressante dans l’offre que le concept. Bilan : un tee-shirt et deux cadres de Jeremy Fish!
Aussi surprenant que cela puisse paraître, parcourir Haight street sera l’unique moment  qui non me passera un sentiment de sécurité totale lors de mon séjour en Californie (bon ok je ne me suis pas aventuré à Compton ou Inglewood). En effet, au niveau de Buena Vista Park, plusieurs marginaux agressifs sont bons à éviter, et sur une portion proche de Market Street, le climat était plutôt tendu également. Mais tout ceci ne m’empêchera pas d’arriver à bon port et de prendre la fameuse F-line et son tramcar pour voir le coucher du soleil au Pier 39. Sur le chemin du retour j’aurai une fois de plus la chance d’être confronté à l’amabilité américaine du citoyen quarantenaire moyen : après lui avoir demandé gentiment ce que le chauffeur avait annoncé comme prochaine station, il me regarde plein de dédain et se refuse à me le dire. Cependant, cela n’entachera pas la bonne impression que me fait à présent toute la Californie, car les compliments ne sont pas une spécificité des Angelinos: pendant la journée j’ai eu le droit deux fois à des compliments sur mes headphones “sorry to interrupt you, just wanted to say I love your headphone” sur Haight Street mais également chez RVCA et Upper Playground. Mais ce n’est pas tout, un couple assis à contempler les three painted ladies me demandera “where did you get your watch, it’s amazing!”

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7º dia – 01/07

Manhã: Turismo rápido saindo de Marin City (onde passei a noite) e passando por Sausalito: percorremos o litoral até a Golden Gate e devo dizer que acho as paisagens lindas, a minha primeira vez na ponte chega a me emocionar. Meu primeiro contato com San Francisco será o Ferry Building, que também poderia ser chamado de paraíso para os amantes da gastronomia, uma vez que abriga lojas de produtos locais e de fora um mais apetitoso que o outro (acharei lá um queijo de uma cidade vizinha da minha na França: Clisson !).
Almoçamos em um restaurante chique vietnamita com vista para a baía: The Slanted Door.

Tarde: Após o almoço, faço um rápido check-in no meu hotel para aproveitar ao máximo a minha estadia em The City by the Bay. Bom ,é fato, a América do Sul é mais agradável, aberta, disposta, genuína e menos mecânica em seu atendimento (eu uso como base de comparação minhas experiências no Chile, Argentina e Brasil).
A vantagem de San Francisco quando comparada a Los Angeles, é que aqui, se você não é preguiçoso, tudo pode ser feito andando a pé. Por isso saio do meu hotel  com o mapa na mão, e começo a minha visita de SF pela Catedral Saint Mary of the Assumption, edifício religioso, que celebra seus 40 anos e cuja arquitetura lembra a arquitetura moderna de Brasília.
Eu continuo todo entusiasmado, indo à skateshop Huf e, vejam só, não existe mais: eu vivo um drama que eu poderia ter evitado se eu tivesse lido com mais atenção os sites especializados no início do ano! Mas valeu a pena ter ido até ai, pois o bairro boêmio gay é bastante agradável. Eu sigo a “ascensão” para tirar a foto a mais típica de SF: as casas vitorianas conhecidas como the three painted ladies.

E já que estou no bairro, eu vou à Haight Street, famosa rua emblemática do movimento hippie, e aproveito para visitar muitas lojas. A minha favorita? Certamente Upper Playground, tão interessante no conceito quanto na oferta. Resultado: uma camiseta e dois quadros do Jeremy Fish!
Por mais surpreendente que possa parecer, andar na Haight Street será a única vez que não me deixará totalmente seguro em toda minha estadia na Califórnia (tudo bem que eu não me arrisquei em Compton e Inglewood). De fato, ao nível de Buena Vista Park, é melhor evitar vários marginais agressivos que andam por lá, e mesma coisa quando chega a uma parte perto de Market Street, onde o clima é bastante tenso também.Mas isso não me impedirá de chegar ao meu destino e pegar a famosa F-line e seu tramcar para ver o pôr do sol
no Pier 39. No caminho de volta eu tive mais uma vez a chance de experimentar à bondade do cidadão norte-americano medio de quarenta anos: depois de perguntar gentilmente o que o motorista anunciou como a próxima estação, ele olha para mim cheio de desdém e se recusa a me dizer. No entanto, isso não afecta a boa impressão que eu tenho de toda a Califórnia e dos seus habitantes, pois agora sei que os elogios espontâneos não são uma especificidade dos Angelinos: durante o dia eu fui elogiado duas vezes por meus fones de ouvido “ sorry to interrupt you, just wanted to say I love your headphone” na Haight Street, mas também na RVCA e na Upper Playground. Mas não parou por aqui, teve também um casal sentado na grama olhando as three painted ladies que me perguntou “ where did you get your watch, it’s amazing!”































8ème jour – 02/07

Matin: Au petit déjeuner, je m’essaye aux pancakes : ce sera un échec lamentable.
J’achèterai donc un Blueberry Danish chez l’épicier pour compenser. Puis direction Chinatown, endroit parfait pour les achats de parfait touriste comme des cartes postales. Le quartier est à San Francisco ce que n’est pas (encore) Liberdade à São Paulo, on s’imagine facilement en Asie de part l’architecture, la population et l’omniprésence de la calligraphie chinoise. Mais cela a un prix : contrairement à l’agréable Grant avenue, la Stockton street est un véritable enfer en termes de désordre, de population et d’odeurs.
La matinée sera longue car j’irai également admirer la vue depuis Telegraph Hill et la Coit Tower, puis je continuerai sur ma lancée et parcourrai une grande partie de la Lombard Street, dont une partie est considérée comme la route la plus sinueuse au monde.

Après-Midi: Une pause bien méritée après autant de kilomètres parcourus à pied pour dévorer un chili cheese burger with chili cheese fries. Sur le chemin du retour, à côté hôtel, je passe à la boutique The Hundreds, qui est tout simplement la plus belle boutique que j’aie déjà vue avec son absence de lumière, sa décoration lugubre reproduisant l’atmoshpère d’une caverne humide et ses têtes de mort jonchées sur des pilonnes rappelant des arbres! (par contre je n’aimerais pas être vendeur là, car le manque de vitamine D en hiver doit se faire ressentir). Et pour finir la journée en beauté, je prends mon courage à deux mains et pars pour une excursion en bus jusqu’au Golden Gate.
Encore une fois, je recevrai un compliment pour ma montre, mais cette fois ce n’est plus une anecdote, ça me sauvera également la mise, car si la jeune femme en question ne m’avait pas adressé la parole, elle ne m’aurait pas non plus expliqué que j’étais sur le point de descendre au mauvais arrêt ! Une fois au Golden Gate je m’impose l’aller retour d’une extrémité à l’autre, mais ce petit défi a bien failli finir en tragédie lorsqu’une fois arrivée au niveau de Marin County, je commence à ressentir des douleurs aigues aux reins… Aussitôt je me remémore le voyager aller depuis le Brésil et je commence à avoir des sueurs froides. Mais finalement je parviens à revenir à bon port sans que la douleur s’aggrave. Cependant les problèmes continuent car il commence à faire plus que frais et le bus semble ne jamais arriver. Après une première demi-heure, un premier bus arrive mais me refuse la montée car je ne dispose que de billets de 5 ou 20 dollars et l’appoint pour 2 dollars est obligatoire. Je me dois d’attendre le prochain dans lequel je monterai faisant comme si je ne comprenais pas l’anglais. Pas moyen que je passe une minute de plus dehors alors que les températures doivent être proches de 12/13°C.

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8º dia – 02/07

Manhã: No café da manhã, eu tento fazer panquecas: será um fracasso patético.
Então eu compro  um Blueberry Danish na mercearia da frente para compensar. Em seguida, direção Chinatown, ótimo lugar para fazer compras turísticas como um cartão postal. O bairro é para San Francisco oque Liberdade não conseguiu (ainda) ser para São Paulo, ele lhes leva para a Ásia através a sua arquitetura, sua população, e a onipresença da caligrafia chinesa. Mas isso tem um preço: ao contrário da quase aconchegante Grant Avenue, a Stockton street é um inferno em termos de desordem, de pessoas e de cheiros.
A manhã será longa, porque eu irei também admirar a vista da Telegraph Hill e da Coit Tower, e continuarei nesse ritmo para  andar uma grande parte da Lombard Street, parte da qual é considerada a estrada mais sinuosa do mundo.

Tarde: Após tantos quilômetros percorridos, uma pausa merecida para comer um chili cheese burger with chili cheese fries. No caminho de volta, do lado do hotel, eu passo pela loja The Hundreds, que é simplesmente a loja mais bonita que eu já vi com a sua mistura: ausência de luz, decoração lúgubre reproduzindo a atmosfera de uma caverna úmida e crânios espalhados sobre pilares lembrando árvores! (porém eu não gostaria de ser vendedor lá, porque a falta de vitamina D no inverno deve ser brava).E para acabar bem o dia, eu tomo coragem e pego um ônibus até a Golden Gate.
Mais uma vez, eu recebo um elogio para o meu relógio, mas desta vez não é mais apenas uma anedota, já que me salvou. Me deixem explicar melhor: se aquela mulher não tivesse falado comigo, ela também não teria explicado que eu estava prestes a descer na parada errada! Uma vez no Golden Gate eu meu imponho a ida e volta de uma extremidade a outra da ponte, mas este pequeno desafio quase termina em tragédia uma vez que chego na placa “Marin County” e começo a sentir dor aguda no rim…Na hora eu me lembro da viagem de ida para os Estados Unidos e começo a suar frio. Mas finalmente eu consigo retornar sem que a dor piore. No entanto, os problemas continuam pois está esfriando rapidamente e parece que o ônibus nunca mais vai aparecer. Depois de uma primeira meia hora, um primeiro ônibus chega, mas o motorista se recusa a me deixar entrar porque eu só tenho notas de 5 ou 20 dólares enquanto o exigido são 2 dólares exatamente, não mais, não menos. Fico na obrigação de aguardar o próximo em que eu resolvo subir e fingir que eu não entendo Inglês. De jeito nenhum eu fico mais um minuto naquele lugar enquanto as temperaturas externas devem ser próximas de 12/13°C.



















9ème jour – 03/07

Matin : Cette fois-ci les pancakes sont parfaites. Et je m’autorise un peu de shopping pour profiter des soldes avant de me diriger au Golden Gate Park pour une visite à la California Academy of Sciences et Lemondrop, son python semi-albinos, ainsi que Claude son alligator totalement albinos. Un endroit où on pourrait passer la journée entre les aquariums et sa forêt tropicale sous sphère. Et à la sortie, j’écoute deux fois en deux minutes « cool watch » : la fonctionnaire qui fournit les questionnaires de satisfaction et un père de famille.

Après-Midi : Pour ne pas perdre de temps, je décide de déjeuner sur le pouce et de me prendre un sandwich au Whole Foods de Haight Street. Bonne initiative, car le résultat sera de partager ma table au soleil avec deux vieux hippies qui m’offrent des cerises juteuses après que j’aie dévoré mon
Golden Gate sandwich. Le périple à pied se poursuit pour me rendre à Castro Street et son quartier gay où a été tourné le fameux film Milk avec Sean Penn. Une fois sur place, je dois avouer que je ne m’attendais pas à tant d’exagération : au niveau du terminus de la ligne F, trois hommes entièrement nus discutent dans la plus grande naturalité. Comme 99% des gens présents, j’essaye d’ignorer la scène et me rend à la boutique vendant des cookies Hot Cookie, juste pour l’expérience car il faut y passer, mais en aucune façon j’achèterai un de leurs cookies en forme de pénis! Je fuis au plus vite pour le quartier Mission, mais les friperies ne sont pas ma tasse de thé, sans compter que l’atmosphère très mexicaine et les regards de la population ne me mettent pas à l’aise, je m’y sens de trop… Le fait d’être rentré par mégarde dans ce qui semblait être une fête communale derrière Mission Dolores n’y est peut-être aussi pas pour rien. Mieux vaut retourner vers mon hôtel et faire un peu plus les soldes: à raison car je dénicherai une paire de Vans Era du Tortoise Shell Pack!

Soir : Vin californien et cookies avec feu de bois au bord de la piscine dans une villa à Marin County, so SF, so cool!

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9º dia – 03/07

Manhã: Desta vez, as panquecas são perfeitas. E me autorizo um pouco de compras para aproveitar as liquidações antes de ir para o Golden Gate Park para uma visita à California Academy of Sciences,  Lemondrop, seu píton semi-albino, e também Claude o jacaré completamente albino. Um lugar onde eu podería passar o dia todo entre os aquários e a esfera da rainforest. E na saida, eu ouço duas vezes em dois minutos “cool watch“: da funcionária que fornece os questionários de satisfação e de um pai de família.

Tarde: Para economizar tempo, resolvo almoçar rapidamente e comprar um sanduíche no Whole Foods, em Haight Street. Boa jogada, porque o resultado será compartilhar minha mesa no sol com dois velhos hippies que me dão cerejas suculentas depois de ter devorado meu
Golden Gate sandwich. A caminhada continua até Castro Street e o distrito gay, onde foi filmado o famoso filme Milk, com Sean Penn. Uma vez lá, devo confessar que eu não esperava tanto exagero: no término da linha F, três homens totalmente nus conversam na maior naturalidade. Como 99% das pessoas presentes, eu tento ignorar a cena e vou à loja de cookies Hot Cookie, apenas para a experiência, porque você tem que passar lá, mas nem por isso vou comprar um dos seus cookies em formato de pênis! Eu fujo o mais rápido possível para o distrito de Mission, mas os brechós não são minha praia, sem contar da atmosfera muito mexicana e dos olhares da população que não me deixam à vontade, como se eu não fosso bemvindo… O fato de ter entrado por engano no que parecia ser uma festinha de bairro por trás de Mission Dolores talvez tenha a ver com isso. Melhor voltar ao meu hotel e fazer um pouco mais compras: com razão pois acharei um par de Vans Era do Tortoise Shell Pack!

Noite: Vinho californiano e cookies com lareira do lado da piscina em uma casa de Marin County, so SF, so cool!



















10ème jour – 04/07

Independence day donc jour de la bière, de la bonne bouffe et des feux d’artifices! Avant de prendre l’avion de retour pour Los Angeles, je tombe sous le charme de Mill Valley, ainsi que sous celui du fameux sandwich crab roll de chez Fish à Sausalito. Tout simplement divin. Sans compter que nous nous y rendons avant que la queue devienne kilométrique et que nous pouvons le déguster avec une jolie vue sur le port en nous faisant dorer par le soleil. A cet instant de mon voyage, une chose me vient à l’esprit : je plains sérieusement ceux qui ne mangent pas de fruits de mer.

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10º dia – 04/07

Independence day por tanto dia da cerveja, da boa comida e dos fogos de artifício! Antes de voar de volta para Los Angeles, eu caio sob o feitiço de Mill Valley, bem como o do famoso sanduíche crab roll na Fish em Sausalito. Simplesmente divino. E ainda bem que arrasamos no timing e chegamos minutos antes da fila tornar-se quilométrica. Assim podemos apreciar essa maravilha recheada de caranguejo e manteiga derretida com uma bela vista do porto e com as mordidas do sol na pele. Naquele instante só consigo pensar em uma coisa: tenho pena daqueles que não comem frutos do mar.


11ème jour – 05/07

Matin : De retour à Los Angeles et petit déj à l’Alcove Cafe and Bakery pour fêter ça. Bilan : 4 énormes pancakes avec sirop d’érable + fraises + bananes, ce qui me coupera l’appétit jusqu’au soir. Puis chasse à sac de voyage, car il va me falloir ramener beaucoup de choses au Brésil, donc je fais l’ouverture d’un Ross (le slogan étant Dress for Less , vous imaginez le magasin hahahah), expérience pour le moins inusitée !

Après-Midi: Farmer’s Market me revoici, mais cette fois c’est pour me rendre au sein du Zara caché derrière et qui fait la frontière avec le complexe commercial The Grove, né de l’imagination de la même personne qui est à l’origine de l’Americana à Glendale. Autant j’apprécie le Farmer’s Market, autant j’ai vraiment du mal avec l’artificialité de The Grove. Je passerai le reste de l’après-midi au LACMA (Los Angeles County Museum of Art) pour y voir l’exposition sur l’univers de Tim Burton. Je m’y attendais car j’adore le réalisateur et ses films, mais au sortir de l’exposition, je suis encore plus séduit par son univers et ses créations peu connues du grand public comme Stain Boy. A tel point que j’achète le livre de l’exposition et quelques figurines. Le seul hic : on n’est pas autorisé à prendre de photos. Et comme toute journée à L.A se doit d’avoir son lot de compliment depuis le début du voyage, je n’ai même pas été surpris lorsque quelqu’un m’a dit qu’il aimait beaucoup mon t-shirt (Emerica à l’effigie de Jerry Hsu).

Soir : Expérience d’achats au Trader Joe’s. La qualité des produits et la diversité de l’offre sont époustouflantes. C’est ainsi que je décide d’acheter des Strawberry Mochi Ice cream, glace japonaise apparemment aussi appelée daifuku, à la texture vraiment étrange : des bouchées molles et moelleuses à l’extérieur mais avec un cœur glacé à l’intérieur.  Le dîner sera un magnifique plat de gnocchi avec faux-filet. Délicieux.

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11º dia – 05/07

Manhã: De volta a Los Angeles e café da manhã no Alcove Cafe and Bakery para comemorar. Resultado: 4 panquecas enormes com xarope de bordo + morangos + bananas, o que me deixará satisfeito e sem apetite até a noite. Em seguida: caça à nova mala para a viagem de volta que será mais “pesada” que a ida, e isso me leva a esperar a abertura de uma Ross (o slogan sendo Dress for Less, você entendeu o tipo de loja que é hahahah), experiência incomum para dizer o mínimo!

Tarde: Farmer’s Market, aqui estou eu novamente, mas desta vez é para ir à Zara escondida atrás, na “fronteira” com o complexo comercial The Grove, nascido da mesma mente que imaginou o Americana de Glendale. Devo dizer que eu aprecio o Farmer’s Market tanto quanto eu realmente antipatizo com a artificialidade do The Grove. Eu passo o resto da tarde no LACMA (Los Angeles County Museum of Art) para ver a exposição sobre o mundo do Tim Burton. Eu já o esperava porque eu adoro o diretor e seus filmes, mas ao sair da exposição, estou ainda mais cativado pelo universo dele e as criações pouco conhecidas do público em geral como Stain Boy. A tal ponto que eu compro o livro da exposição e algumas estatuetas/toys. O único problema: não é permitido tirar fotos. E como todo dia em L.A tem que ter a sua quota de elogios desde o início da viagem, eu nem fiquei surpreso quando alguém me disse que amava minha camiseta (da Emerica na efígie de Jerry Hsu).

Noite: Experiência de compras no Trader Joe’s. A qualidade dos produtos e a diversidade da oferta são de tirar o fôlego. Assim, eu resolvo comprar uns Strawberry Mochi Ice cream, sorvetes japoneses aparentemente também chamados Daifuku, cuja textura é muito estranha: formato de mini-coxinha, macio e fofo por fora, mas com um coração congelado por dentro. O jantar será um prato maravilhoso de nhoque com filé mignon. Delicioso.








12ème jour – 06/07

Matin: Avant toute chose et d’entâmer la journée, je fais mes comptes, et ça ne promet rien de bon. Je pars à Century City, complexe commercial avec quelques boutiques de luxe. Sur la route, je passe par Beverly hills, mais une fois sur place ça ne me plait pas, vraiment trop ambiance shopping mall.

Après-Midi: Puisque je sais quelle est ma situation financière à présent, autant en finir une bonne fois pour toute avec les achats, ce qui explique ma décision de passer l’après-midi sur Melrose Avenue et ses environs. Une fois encore, je passe au Farmer’s market (la praticité de son parking y est pour beaucoup). Détail amusant : j’y croiserai la seule personne un peu « connue » (et encore, cela relève de l’underground) de mon voyage : Jillian Kate, (petite ?) amie, muse et protégée de Mark Hunter aka The Cobrasnake. Après la session achats qui au final se révèlera un semi-échec, je passe du temps à prendre des photos des maisons dans les petites rues perpendiculaires aux grandes artères. C’est une des choses que j’ai préférées à Los Angeles.

Soir: Je retourne au Americana à Glendale où on mange au Katsuya by Starck, fruit de la collaboration entre le chef de cuisine japonaise Katsuya Uechi et le designer et homme d’affaires Philippe Starck.

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12º dia – 06/07

Manhã: Antes de tudo e de iniciar o dia, eu faço as minhas contas, e não augura nada de bom. Eu vou à Century City, complexo comercial com várias lojas luxuosas e outras bem menos. No caminho, eu passo por Beverly Hills, mas uma vez lá, não me agrada, atmosfera de shopping center demais.

Tarde: Agora que sei da situação financeira, melhor acabar logo com as compras, o que explica a minha decisão de passar a tarde na Melrose Avenue e seus arredores. Mais uma vez, eu vou passo pelo Farmer’s market (a praticidade do seu estacionamento sendo o principal motivo disso). Detalhe engraçado: é lá que eu encontrarei a única pessoa um pouco “famosa” (e olha lá, é quase underground) da minha viagem: Jillian Kate, amiga (colorida?), musa e protegida do Mark Hunter aka The Cobrasnake. Após a sessão de compras que, no final, será um fracasso parcial, eu resolvo sair tirando fotos das casas nas pequenas ruas perpendiculares às artérias principais. É uma das minhas coisas favoritas em Los Angeles.

Noite: Eu volto para o Americana em Glendale, onde beliscamos no Katsuya by Starck, fruto da colaboração entre o chefe de culinária japonesa Katsuya Uechi  e o designer e empresário Philippe Starck.
















13ème jour – 07/07

Matin: Une heure et demie dans le trafic pourrait paraître quelque chose d’insupportable, mais quand c’est pour se rendre dans une rue comme Abbot Kinney à Venice, tout devient supportable. Cette rue compte de nombreuses adresses super sympas pour manger, pour se vêtir, pour décorer sa maison, ou tout simplement pour fouiner. Sans compter que Venice est le quartier parfait pour skater et bronzer à la fois avec son skatepark sur le front de mer.
Et qui dit Venice dit Santa Monica. Je n’étais pas revenue sur la 3rd street promenade depuis mon premier jour, et ce retour sera « mouvementé » : ce qui ressemble à un fan de skate shoes bloqué dans la décennie 90 me stoppe, me dit que mes Skytop II Firecracker sont incroyables, qu’il va essayer de trouver les mêmes (bonne chance), qu’il est d’Angleterre, qu’il connaît Nantes et m’oblige plus ou moins à le féliciter lui aussi pour ses immondes Osiris… Puis c’est au tour d’une racoleuse (pas dans le mauvais sens du terme bande de pervers !) d’essayer de ce moquer de moi au sujet des sneakers, mais quand elle comprend que je suis français elle ne sait plus où se mettre, comme s’il venait de naître une sorte de complexe en elle. Tant mieux. Et pour finir, une fois à CCS, skateshop qui était ma destination, les vendeurs ne tarissent pas d’éloge sur mon style en général. Et comble de chance, j’y trouve une planche de skate, pro model de Chad Muska pour Element que j’achète en pensant dores et déjà au barbecue du Samedi pour que Chad me l’autographe.

Après-midi: Je décide d’aller skater le skatepark à la mode qui apparaît dans toutes les vidéos de skate du moment : Stoner Skate Plaza (ouvert depuis juillet 2010) qui offre tout simplement tout ce que n’importe quel street skateur rêve de skater : un sol parfaitement lisse qui vous permet de ne pas avoir à pousser votre skate comme une brute, des modules en granite avec des renforcements en métal aux angles pour faciliter les grinds et slides, flat bars, hubbas, steps, gaps, banks, manual pads larges et longs. Et tout ceci de sorte à ce que le skatepark soit accessible et une source de diversion pour tous, quel que soit votre niveau.
En fin d’après-midi je vais au Griffith Park et plus précisément son Griffith Observatory (également connu pour avoir été le théâtre de nombreux films) qui offre un magnifique point de vue de la ville.

Soir: Dîner au Canelé, restaurant français néo américain. J’y mange un très bon confit de canard, mais surtout le meilleur cheesecake de ma vie, le Buena Chica Cheescake de la chef dont suit la recette : http://blogs.laweekly.com/squidink/2009/12/cheese_cake_recipe_corina_weib.php. Je vous recommande d’ailleurs fortement ce restaurant, et non pas seulement parce que la responsable du restaurant m’a demandé d’où venait ma montre ou parce qu’à la sortie on vous y offre un canelé, mais parce que la nourriture qu’on vous y propose est excellente.

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13º dia – 07/07

Manhã: Uma hora e meia no trânsito pode parecer algo insuportável, mas quando é para chegar a uma rua como Abbot Kinney em Venice, tudo se torna suportável. Esta rua tem muitos endereços super bacanas para comer, se vestir, decorar sua casa, ou apenas para farejar. Além disso, Venice é o bairro perfeito para andar de skate e tomar sol ao mesmo tempo com seu skatepark em frente ao mar.
E fica difícil falar de Venice sem mencionar Santa Monica. Eu não tinha passeado na 3rd street promenade desde o meu primeiro dia, e esse retorno vai ser “turbulento”: o que parece ser um fã de skate shoes que ficou preso na década 90 me pára, me diz que meus Skytop II Firecracker são incríveis, que ele vai tentar comprar os mesmos (boa sorte), que é da Inglaterra, que ele conhece Nantes e meio que me obriga a elogiá-lo também por seus imundos Osiris… Depois é a vez de uma promotora que tenta me zoar a respeito dos meus tênis, mas quando ela percebe que eu sou francês ela não sabe onde se enfiar, como se acabasse de nascer uma espécie de complexo nela. Bem feito. E, finalmente, uma vez na CCS, skateshop que era o lugar onde queria ir, os vendedores estão cheios de louvor a respeito do meu estilo. E por acaso, eu acho um skate, pro model do Chad Muska na Element que eu compro na hora já pensando no churrasco do sábado durante o qual pretendo fazer o Chad autografar a prancha.

Tarde: Eu decido ir andar no skatepark na moda que aparece em todos os vídeos de skate do momento: Stoner Skate Plaza (inaugurado em Julho de 2010) que oferece simplesmente tudo que qualquer skatista (street skater) sonha em ter para andar sem estar na rua: um piso perfeitamente liso que lhe permite evitar ter que remar como um bruto, módulos de granito com reforços de metal nos cantos para facilitar os grinds e slides, flat bars, hubbas, steps, gaps, banks, manual pads de larguras e comprimentos diversos. E tudo isso de tal forma que o skatepark seja acessível e uma fonte de diversão para todos, independentemente do seu nível.
No final da tarde, vou ao Griffith Park e mais especificamente ao seu Griffith Observatory (também conhecido por ter sido cenário de muitos filmes), que oferece uma vista magnífica da cidade.

Noite: Jantar no Canelé, restaurante de comida francesa e neo-americana. Eu como um confit de pato muito bom, mas também e sobretudo o melhor cheesecake da minha vida, o Buena Chica Cheescake da chefe cuja receita segue: http://blogs.laweekly.com/squidink/2009/12/cheese_cake_recipe_corina_weib.php. Aliás, eu recomendo fortemente este restaurante, não só porque a gerente do restaurante me perguntou de onde era meu relógio ou apenas porque na hora de sair do restaurante você recebe um canelé (o docê francês), e sim porque a comida lá é excelente e não vejo como se arrepender dessa escolha para qualquer refeição.



















14ème jour – 08/07

Matin: Runyon Canyon pour commencer la journée comme je l’ai terminée la veille : avec une vue somptueuse sur la ville… en rajoutant cette fois-ci les maisons de personnes fortunées adossées aux collines voisines (tout à fait le contraire de ce à quoi on est habitué à Rio de Janeiro, où plus on est pauvre plus on vit haut sur les collines). Je commence déjà à sentir le blues du départ. Vraiment aucune envie de retourner à São Paulo.

Après-Midi: Je me devais d’y aller pour en avoir tant entendu parler, et comme depuis le début du voyage je n’avais pas touché à un hamburger, je me rends au In-N-Out Burguer de Sunset boulevard (je ne savais pas encore que ce serait la journée et que le menu est extensible mais qu’il faut en connaître les secrets  « animal style », « proteine style », etc.). Lors de la commande, encore une fois, une scène cocasse : le caissier appelle tous ses collègues pour qu’ils viennent voir ma montre.
La sympathie des Californiens ne s’arrêtera pas là ce jour là puisqu’alors que je cherchais à comprendre si je pouvais stationner en zone résidentielle non loin de Brooklyn Projects, une jeune femme me dit que je suis bien garé et qu’il ne faut pas que je me préoccupe, ce qui me rappelle le jour où j’étais à Silverlake et qu’un homme m’a dit que je pouvais rester garé où j’étais et que j’étais bienvenu en Californie.
Je pars ensuite skater une fois encore à Stoner Skate Plaza, et encore une fois je suis vraiment frappé par la qualité de l’infrastructure.

Soir : In-N-Out Burguer une fois encore, mais cette fois avec un ami américain qui en connaît les secrets puis nous partons à L.A Live, le wannabe Times Square qui abrite le Staple Center des Lakers, mais malheureusement tout est presque vide du au fait qu’ils sont en train de tourner une pub sur place.

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14º dia – 08/07

Manhã: Runyon Canyon para começar o dia como o terminei no dia anterior: com uma vista deslumbrante sobre a cidade … adicionando desta vez as casas de pessoas ricas encostadas aos morros vizinhos (totalmente o oposto do que estamos acostumados a ver no Rio de Janeiro, onde basicamente quanto mais pobre mais alto na serra você mora). Eu já estou começando a sentir o blues e a saudades que vai deixar a despedida chegando. Realmente não tenho nenhuma vontade de voltar para São Paulo.

Tarde: Eu tinha que provar por ter ouvido muito falar daquele lugar, e já que desde o início da viagem eu não tinha tocado um hambúrguer, eu vou ao In-N-Out Burguer na Sunset Boulevard (não sabia ainda que seria um dia de refeições In-N-Out e que o menu é expansível, mas que por isso deve conhecer os segredosanimal style“,  “proteine style “, etc.). Ao fazer o meu pedido, mais uma vez, uma cena cômica: o caixa chamou seus colegas para que vejam meu relogio.
A simpatia dos Californianos não vai parar por aí naquele dia, pois enquanto eu estava tentando entender se eu pudesse estacionar em uma área residencial não muito longe de Brooklyn Projects, uma jovem mulher me diz que eu não tenho que me preocupar porque estacionei corretamente, o que me lembra quando eu estava em Silverlake e um homem me disse que eu podia ficar estacionado onde eu estava e que eu era bem-vindo na Califórnia.
Apos algumas compras rápidas, eu vou andar de skate novamente no Stoner Skate Plaza, e mais uma vez eu estou realmente impressionado com a qualidade da infra-estrutura.

Noite: In-N-Out Burguer  de novo, desta vez com o meu amigo americano que conhece os segredos do fast food californiano, e depois vamos para L.A Live, o wannabe Times Square casa do Staple Center dos Lakers, mas, infelizmente, tudo está quase vazio devido ao fato que eles estão filmando um comercial no local. 











15ème jour – 09/07

Matin: Dernier jour à L.A, je suis totalement abattu et en même temps excité par ce qui m’attend si tout se passe bien l’après-midi. Pour bien commencer le début de la fin de mon voyage, nous prenons un brunch au Canelé que j’avais tellement aimé deux jours auparavant. Au début, je dois avouer que j’étais dans le doute car deux fois en trois jours ça fait beaucoup, mais une fois après avoir gouté au thick french toast with prune and mascarpone (pain perdu épais avec prunes et mascarpone) et au baked pancake with Meyer lemon custard (crêpe épaisse, mais sans être lourde, à la crème de citron), je suis au paradis. Le dernier jour ne pouvait pas mieux commencer.

Après-Midi: Nous nous rendons à Pasadena dont nous faisons la visite rapide en voiture, pour profiter au plus vite de la Huntington Library Art Collections & Botanical Gardens, incroyable mélange d’art et de nombreux jardins magnifiques et reposants (divisé par thème et type de végétation : désert, chinois et des roses sont mes préférés).
Bien qu’une journée ne suffirait pas à tout voir, nous nous devons de nous rendre à Factory413 où a lieu un barbecue pour le lancement officiel des Skytop III. N’oublions pas qu’aujourd’hui est le jour J. Et comme prévu, j’y rencontre mon skateur préféré et idole Chad Muska, que je n’ose tout d’abord pas aborder. Dans un premier temps je préfère donc me concentrer sur l’obtention des Skytop III en suède noir. Et je fais bien car il ne reste plus qu’une paire dans ma pointure! Je reviendrai sur ces sneakers dans un autre post, mais même si la première fois que je les avais vues sur internet je n’étais pas convaincu, une fois vues de visu et particulièrement aux pieds de tellement de personnes stylées au barbecue, je n’avais plus aucun doute : il me les fallait ! Une fois les sneakers acquises, j’essaie de parler avec Muska, mais sans y parvenir car je suis trop timide et parce que tout le monde veut parler avec lui. Il est un peu la star du jour. Quand soudain il voit que j’ai sous le bras une des planches en édition limitée qu’il a faite pour Element avec son propre design. Dès lors il pointe le skate et me demande si c’est bien son pro model : le contact est fait ! Je lui demande s’il peut signer la planche en m’excusant d’être une telle groupie. Il accepte et me dit que c’est lui qui me remercie pour le soutien. Tout le monde  dans la boutique s’arrête pour regarder la scène, mais au diable la honte ! Après quoi, session photo avec mon appareil et pour le photographe officiel de l’évènement qui registrera le moment pour la boutique. Tous les blogs de sneakers et de streetwear reproduiront d’ailleurs la photo la semaine suivante.  L’émotion était telle que je ne me souviens plus très bien sur quoi nous avons échangé si ce n’est les éS Chad Muska et le fait que j’étais français et vivais au Brésil. Puis pour fêter ça et me remettre de mes émotions nous allons en arrière-boutique où se tient le barbecue peuplé de personnes pleine de style et où les Coronas coulent à flots!

Soir: Leffe et truffle everything (pâtes et pizza) pour le dernier dîner. Je suis très triste et très content à la fois car le séjour fut inoubliable et finit en beauté. Tout ce que je sais à ce moment est qu’il me faudra revenir, et pour y vivre serait encore mieux.

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15º dia – 09/07

Manhã: Último dia em L.A, eu estou totalmente deprimido e ao mesmo tempo, animado com o que temos pela frente se tudo correr bem durante a tarde. Para iniciar bem o começo do fim da minha viagem, tomamos um brunch no  Canelé que tinha gostado tanto dois dias antes. No início, eu devo admitir que eu estava em dúvida porque ir duas vezes em três dias ao mesmo lugar é muito, mas apos ter provado o thick french toast with prune and mascarpone (rabanadas grossas com mascarpone e ameixas) e o baked pancake with Meyer lemon custard (panqueca  grossa, mas sem ser pesada, com creme de limão), estou no céu. O último dia não podia começar melhor.

Tarde: Vamos a Pasadena, que visitamos rapidamente de carro para chegar mais rápido e assim aproveitar mais da  Huntington Library Art Collections & Botanical Gardens, incrível mistura de arte e muitos jardins lindos e relaxantes (divididos por tema e tipo de vegetação: deserto, chinês e das rosas são meus favoritos).
Apesar de um dia não ser o suficiente para ver tudo, temos que partir para Factory413 onde está acontecendo um churrasco para o lançamento oficial do Skytop III. Pois é, é O dia tão esperado. Lá, como tinha planejado, eu encontro com meu skatista favorito e ídolo Chad Muska, que não tenho coragem de abordar ao início. Portanto, prefiro primeiro me concentrar na aquisição do Skytop III em camurça preta. E acaba sendo uma ótima ideia, porque naquele momento apenás sobra um par no meu tamanho! Voltarei a falar desses sneakers em outro post, mas mesmo se na primeira vez que eu os vi na internet eu não fiquei convencido e ainda menos conquistado, uma vez visto em primeira mão, e especialmente nos pés de tantas pessoas estilosas no churrasco, eu não tenho mais dúvidas: eu os quero, e já! Uma vez os sneakers adquiridos, eu tento falar com Muska, mas não consigo por causa da minha timidez e porque todo mundo quer falar com ele. No final das contas, ele é um pouco a estrela do dia. E de repente ele vê que eu tenho embaixo do braço uma prancha da edição limitada que ele fez para a Element com a sua própria arte. Na hora ele aponta para o skate, gagueja e me pergunta se é mesmo o seu pro model: o contato está feito! Eu pergunto se ele pode assinar o skate pedindo desculpa por agir como uma groupie. Ele aceita e me diz que ele é quem agradece pelo apoio. Todo mundo na loja pára para assistir à cena, mas dane-se a vergonha! Em seguida, sessão de fotos com minha câmera e para o fotógrafo oficial do evento que registra o momento para a loja. Todos os blogs de sneakers e streetwear também postarão a foto na semana seguinte. A emoção era tanta que eu não me lembro muito bem o que falamos, so lembro ter mencionadoos éS Chad Muska e o fato de ser francês mas morar no Brasil. Então, para celebrar e superar minhas emoções vamos por trás da loja onde rola o churrasco povoado por pessoas bem estilosas, bonitas, e onde as Coronas jorram!

Noite: Leffe e truffle everything (massas e pizzas) para o último jantar. Estou muito triste e muito feliz ao mesmo tempo, porque a viagem foi inesquecível e acaba do melhor jeito possível. Tudo o que sei naquela noite é que voltarei, e que se for para morar, melhor ainda.























16ème jour – 10/07

Devise en ce jour de retour pour le Brésil: “California.Now.More!
Je suis vraiment déprimé de quitter la Californie, je n’arrive même pas a parler/penser portugais.
Et encore une fois pas de chance avec cette compagnie: pour le vol Los Angeles – Dallas, je suis à côté d’une personne qui prend 1/4 de siège de chaque côté en plus du sien, occupant la position centrale du rang de 3 sièges. Pour parfaire le tout, l’avion décolle avec 35 min de retard. J’arrive à Dallas, et comme de coutume, l’enfer ne finit pas, car aucune info quant à la récupération ou non des bagages: l’employé American Airlines du baggage claim semble tout droit sorti d’un hôpital psychiatrique. Dôté de seulement 6 dents et incapable de parler l’anglais que je domine visiblement mieux que lui. Son incapacité à me dire ce que je dois faire est sur le point de me faire commettre un acte irréparable, heureusement une vieille dame asiatique sauve la situation.
Je perds presque mon vol et je n’ai pas le temps de manger.
Je vous passe la scène de l’embarquement qui est pathétique et me rappelle que je suis en partance pour le Brésil…
Une fois dans le vol pour São Paulo, l’hôtesse renverse quasiment tout le Canada Dry que je lui demande sur moi, et fidèle à la description que j’ai déjà faite des équipages de American Airlines, elle ne s’excuse pas, et pire, me bouscule. Le reste du vol est similaire au premier : nourriture immonde, écouteurs qui ne marchent pas, air conditionné au maximum, couverture trop etroite, TV commune et pas d’écran personnel : American Airlines, plus jamais.

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16º dia – 10/07

Lema nessa viagem de volta para o Brasil: “California.Now.More!
Estou muito deprimido por deixar a Califórnia, eu não consigo nem falar/pensar em Português.
E mais uma vez tudo errado com esta companhia aérea : para o vôo Los Angeles – Dallas, estou do lado esquerdo de uma pessoa que ocupa ¼ de assento de cada lado além do seu, e acabo assim esmagado contra a janela, um prazer… Para completar tudo isso, o avião decola com 35 minutos de atraso. Chego em Dallas, e como de costume, o inferno não acaba, porque não há informações quanto às bagagens: o funcionário da American no baggage claim parece ter saído de um hospital psiquiátrico. Com apenas seis dentes e incapaz de falar Inglês, idioma que eu domino claramente mais que ele. Sua incapacidade de me dizer o que eu tenho que fazer (esperar ou não) está prestes a me provocar a cometer algo irreparável quando ​​felizmente uma velha senhora asiática salva a situação.
Eu quase perco meu vôo e obviamente não tenho tempo para comer.
Vou poupá-lo da cena do embarque, patética e me lembrando que eu estou voltando para o Brasil …
Uma vez no vôo para São Paulo, a aeromoça deixa cair quase  uma lata toda de Canada Dry em mim, e fiel à descrição que eu já fiz das tripulações da American Airlines, ela não pede desculpa, e pior, me acotovela. O resto do vôo é semelhante ao da ida: comida horrível, fones de ouvido que não funcionam, ar condicionado bombando, cobertor estreito demais para cobrir duas pernas, tela de TV comum e nada de telinha pessoal: American Airlines, nunca mais.

Comments
One Response to “The 101 on how to fall in love with California”
  1. A round of applause for your post. Fantastic.

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    Café pour deux, porque escrito em duas línguas, e porque rola aqui uma conversa entre amigos, sem pretensão altamente jornalística ou literária. Título em francês, porque é homenagem às minhas origens. E café porque é uma bebida que mantem acordado.
    Café pour deux, car écrit en deux langues, et car il s'agit ici d'une conversation entre amis sans prétension hautement littéraire ou journalistique. Et café car il maintient éveillé.